L’anxiété résulte d’une activité normale de notre cerveau : l’être humain réagit par anticipation au résultat de ses actions ; l’incertitude naît de l’hypothèse où tout n’est pas joué ;  l’incertitude éveille en nous l’anxiété.

Nous pouvons classifier l’activité du cerveau sous trois formes.

  • Hypo activité : Être excessivement détendu devant une situation à risque pourrait être le signe d’un état pathologique (état maniaque, imprégnation à certaines substances, début d’Alzheimer…).
  • Fonctionnement optimal : L’anxiété, sans excès, est un sentiment utile lorsqu’elle est justifiée par des causes réelles (examen, soucis familiaux ou professionnels…). Elle constitue un système d’alerte et nous permet de mobiliser les ressources nécessaires pour nous adapter et faire face.
  • Hyper activité : On parle de troubles anxieux lorsque l’anxiété :
    • persiste malgré la disparition de la situation qui l’a provoquée ;
    • apparaît constamment alors qu’aucun événement ne la justifie ;
    • affecte le fonctionnement social, relationnel et/ou physiologique de la personne qui en est atteinte.

L’anxiété s’exprime de façon variable sous l’influence de nos expériences personnelles ou familiales, de notre imaginaire et nos capacités d’analyse.

Anxiété normale

  • Déclenchement : enjeux avérés
  • Retentissement : peu ou pas de souffrance
  • Comportement : pas de paralysie

Anxiété pathologique

  • Déclenchement : événements improbables ou non fondés
  • Retentissement : souffrance importante
  • Comportement : paralysie – fuite – évitement

Les troubles anxieux présentent plusieurs visages :

  • Anxiété généralisée : Sentiment d’angoisse diffus, persistant (au moins 6 mois), irrationnel. Il concerne généralement plusieurs des situations du quotidien.
  • Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) : Mise en place irraisonnée de comportements stéréotypés et répétitifs en réaction à des préoccupations anxieuses obsessionnelles.
  • Troubles phobiques : Peur irrationnelle, excessive et disproportionnée qui conduit à l’évitement des situations qui la provoque.
  • Troubles paniques : Crise d’anxiété violente, qui se concentre de manière très intense sur une période très courte. On parle d’attaque de panique ou crise d’angoisse.
  • Trouble d’anxiété sociale : Peur persistante et intense, à l’occasion de situations d’interaction sociale, d’avoir un comportement inapproprié ou de subir un jugement dévalorisant.
  • Etat de stress post-traumatique : Trouble anxieux constituant une réponse différée ou traumatique après exposition à un événement stressant.