L’anxiété peut générer des préoccupations excessives, images mentales, involontaires et gênantes, qui constituent l’obsessionSous cette contrainte intérieure forte se met en place un mécanisme de défense volontaire, mais non raisonné, à caractère obligatoire : la compulsion. Elle prend la forme de routines, d’actes mentaux (par exemple compter) ou de gestes rituels, qui visent à neutraliser l’obsession et réduire l’anxiété.

Les obsessions sont incontrôlables. Les personnes souffrant d’un trouble obsessionnel compulsif connaissent leur absurdité. Elles trouvent leur source dans leur esprit et non dans la réalité. Pour autant elles ne peuvent s’empêcher de produire en réponse des comportements stéréotypés et répétitifs dont elles ont souvent conscience du caractère exagéré. Cette situation peut être parfois accompagnée de peur ou de dégoût car l’obsession peut être éloignée, voire contraire à ses valeurs personnelles.

Quelques thématiques parmi les plus fréquentes de ces obsessions et leur réponse en terme de troubles du comportement :

  • La propreté, la peur d’une contamination : nettoyer des choses ou se laver répétitivement.
  • L’ordre ou la symétrie : ordonner, classer, placer des objets.
  • Les doutes répétés : compter, dénombrer, vérifier.
  • La crainte de commettre des erreurs : faire de multiples vérifications.
  • Les pensées liées à la sexualité ou à la religion : exécuter des rituels magiques, superstitieux.